Bonsoir mes amis,
L’autre jour, je vous ai invité à raconter n’importe quelle histoire de votre pays, région ou ville. Et pour vous encouragez et parce que je ne peux pas m’empêcher de transmettre sur un air du tango, la culture qu’on a hérité des indiens, je vous raconterez la légende de l’Irupe.
Tout d’abord, il faut dire que le nom « Irupé » proviens du guarani, c’est à dire, la langue parlaient par les anciens indigènes de la région nord-est de l’Argentine. Irupe, qui signifie “une assiette sur l’eau”, est une petite fleure aquatique qui naît sur le Parana.
Ah!, l’Argentine, le pays où vous sortirez de couleur de l’argent, tel le reflet des eaux du célèbre Rio de la Plata… Lorsque les « conquéreurs » débarquent, la région du Rio de la Plata a été habitée par des tribus d'indiens initialement originaires de l'Amazonie Centrale. La tribu des Guaranis était la plus importante. La tradition dit que deux tribus, Guaranis et Tupis, se sont séparées pour partir à la recherche de "La Terre sans mal" où il n'existait ni maladie, ni mort. Une terre où on peut vivre en complet bonheur. « La Terre sans mal » serait quelque partie en Argentine... À mon avis, ça serait la région du littoral, où mon arrière-grande mère, qui était guaranie, est née. Là bas, je vous assure, le temps s’arrête…
Il y a de nombreux légendes, contes et mythes sur la région du Paraná. Bien sûr, elles sont toutes romantiques mais la légende que je préfère est celle de l'Irupe, cette merveilleuse petite fleur qui flotte encore de temps en temps sur le Parana. Je commence…
Il était une fois une belle femme caprice et blanche comme la lune, qui s’appelait Morotí. Tous les hommes de la tribu l’aimaient, mais le cœur de Morotí appartenait à Pitá, le guerrier rouge comme le sang, qui était le plus fort et courageux homme qu’on n’a jamais connu. Tous les jours les deux amants se promenaient par la rivière du Paraná.
Pourtant, un jour, Morotí a jeté un bijou dans l’eau du fleuve pour que son amant lui prouve son amour en allant l’y chercher. Pitá était fou d’amour pour Morotí donc, il s’est plongé pour le récupérer mais il s’est noyé... La femme n’a pas supporté cette image, et se plonge à son tour pour sauver à Pitá. Mais les courants du fleuve étaient forts et elle s’est noyée aussi…
Depuis, sur le fleuve, fleurit l'Irupe... une fleure qui naît de l’amour et du repentir. C’est pour cela qu’elle est rouge par dehors et blanche par dedans. C’est un hommage au sacrifice de l'amant et de cette femme capricieuse mais repentante qui alla le rejoindre à jamais.
Et c’est tout. Bonne rentrée.
Bisous. Lorena.
PS. les dessins sont de Claudia Degliuomini.
Très jolie! Merci Lorena pour partager cette histoire avec nous
RépondreSupprimer@Marta, je suis contente que tu aimes l’histoire :-)
RépondreSupprimer@Maite, tu a gagné la devinette, donc, comme Luismi a dit, c’est ton tour. Allez s’il te plaît ;-)
@ À tous et à toutes, est-ce que quelqu’un peut nous raconter l’histoire des Trois Rois Mages ou de Saint Nicolas ? Celle-ci, je la trouve un peu macabre ! Mais en tout cas, j’adore le Père Noël, il me souvient de mon enfance. Ho ho ho :)
Voici une publicité de l’Argentine très sympa: http://www.youtube.com/watch?v=6O5oRQBBw1Q
Et en autre de RTVE que j'aime bien : http://www.youtube.com/watch?v=AjzCCwgUEEw
Quelle belle histoire!
RépondreSupprimerÇa doit être dur de vivre si loin d'un beau pays comme l'Argentine.
RépondreSupprimerUn histoire triste et jolie au même temps, et que c'est pleine de sacrifices comme la vie. C'est très emotive.
Je crois que les espagnols n'atteignons pas ces sentiments de nostalgie et amour pour nôtre terre, au moins sur la Meseta.
Il peut vous interesser la recherche que je viens de faire du mot meseta dans la Wikipédia française:
La conception de la Meseta centrale vue comme un haut-plateau séparé du reste de la péninsule et située au centre de cette dernière est relativement récente et remonte au xix siècle. C'est Alexander von Humboldt qui évoqua pour la première fois l'existence de cette unité de relief centrale de l'Espagne.
RépondreSupprimer@Luismi, à coeur ouvert, ce n'est pas facile de vivre loin de chez mois. "De mon pays j'ai dû sortir pour réaliser à quel point",comme dit la chanson de Linda Lemay, mais il est mon avenir, mon début et ma fin.
RépondreSupprimerPar rapport à la définition de "meseta", je la trouve vraimente intéressante ...