" La marmotte dort, si on la réveille elle mord.
Quelquefois on la tue alors elle ne se réveille plus. Son sommeil c'est
toute sa vie, quand elle meurt, elle meurt et puis c'est fini, tandis
que le poète quand, par hasard, il meurt, sa vie continue. Une plaque de
marbre sur une porte, des plumes qui grincent sur le papier, un peu
d'eau pure qui tremblote dans la coupe d'un conférencier, les petits
rouages de la postérité sont bien graissés, la statue est sur la place,
il y a même des drapeaux. Les chants désespérés sont toujours les plus
beaux. Mauvaise habitude. Il faudra bien qu'un jour le poète apprenne à
vivre, c'est-à-dire à mourir ou bien alors il sera appelé à disparaître
de son vivant comme disparaîtront sans aucun doute les amateurs du
fromage à deux têtes, les ecclésiastiques, les goitreux mélomanes et
tous ceux qui trafiquent du sanglot. "
Les tableaux de Brueghel sont plus gais que le film. Même celui de la mort!
RépondreSupprimerSalut à tous!
RépondreSupprimerCe n'est pas le film de ma vie mais il nous dit de grandes vérités.
Je n'ai pas oublié le français encore ;)
Tschüs