jeudi 25 octobre 2012

LA CINQUIÈME SAISON

Voici, le livre de poésie de Jacques Prèvert, LA CINQUIÈME SAISON.

                                                                      
" La marmotte dort, si on la réveille elle mord. Quelquefois on la tue alors elle ne se réveille plus. Son sommeil c'est toute sa vie, quand elle meurt, elle meurt et puis c'est fini, tandis que le poète quand, par hasard, il meurt, sa vie continue. Une plaque de marbre sur une porte, des plumes qui grincent sur le papier, un peu d'eau pure qui tremblote dans la coupe d'un conférencier, les petits rouages de la postérité sont bien graissés, la statue est sur la place, il y a même des drapeaux. Les chants désespérés sont toujours les plus beaux. Mauvaise habitude. Il faudra bien qu'un jour le poète apprenne à vivre, c'est-à-dire à mourir ou bien alors il sera appelé à disparaître de son vivant comme disparaîtront sans aucun doute les amateurs du fromage à deux têtes, les ecclésiastiques, les goitreux mélomanes et tous ceux qui trafiquent du sanglot. "

Comme la photographie du film m'a rappelé les toiles de Brueghel, peintre flamand du XVI siècle, je vous laisse ici, quelques-unes d'elles pour que vous me donniez votre opinion.


Chasseurs dans la neige
La danse des fermiers

Paysage d'hiver
Parabole des auvegles


Le triomphe de la mort


 

2 commentaires:

  1. Les tableaux de Brueghel sont plus gais que le film. Même celui de la mort!

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  2. Salut à tous!

    Ce n'est pas le film de ma vie mais il nous dit de grandes vérités.
    Je n'ai pas oublié le français encore ;)

    Tschüs

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